MONUMENTS OF A RUBICUND AGE
Yantra Atmospheres 1999
Yantra Atmospheres 1999
MONUMENTS OF A RUBICUND AGE
Tantric Harmonies/ Zhelezobeton Tantra 2007
.
1. The Gawds are still at Karnak I
2. The Verge of Mortal Ground
3. Elwes in Sheeting Wind
4. Rubicund Age
5. Rubicund Cloister
6. The Serpent's Fang
7. The Gawds are still at Karnak II
8. Dwarfs in Hidden Realm
Extra material 2007 edition
9. As He Scourged the Earth (weird mix)
2. The Verge of Mortal Ground
3. Elwes in Sheeting Wind
4. Rubicund Age
5. Rubicund Cloister
6. The Serpent's Fang
7. The Gawds are still at Karnak II
8. Dwarfs in Hidden Realm
Extra material 2007 edition
9. As He Scourged the Earth (weird mix)
Né en 1992 de l’union prometteuse de Peter Andersson (Raison d'Être) et de Johanna Rosenqvist (ex-Institut, Koeff), CATACLYST est un projet éphémère qui n’a donné naissance qu’à un seul album.
CATACLYST n’aurait pu être qu’un projet de plus de la scène ambient/industrial, mais comme tout ce que touche Peter Andersson, il n’en est rien. Certes, on reste parfois en deçà de Raison d’Être, Necrophorus ou Bocksholm, dont CATACLYST semble avoir emprunté certains attributs, mais l’essentiel des titres proposent une industrielle mélancolique, une touche gothique et ambient qui ne peut que ravir les fans d’atmosphères crépusculaires.
Tout commence par « The Gawds are still at Karnak I », morceau ambient aux lentes pulsations, aux synthés aériens, marqué par une voix de femme (Johanna ?) et les mouvements d’eau propres à Necrophorus.
« The Verge of Mortal Ground » est un morceau rythmé, avec des samples de voix ; on songe à Institut, voir à certains passages de Bocksholm, mais tout en restant bien en deçà de ce dernier.
« Elwes in Sheeting Wind » fait penser aux débuts de Raison d’Être ou de Necrophorus. Et on peut dire que le CD commence à décoller avec ce troisième titre : nappes de synthés, brouillard mouvant de sons, voix aériennes, et quelques samples de voix.
Suit le très réussi « Rubicund Age » avec ces samples de chants monastiques, ces mélodies répétitives de synthés, les percussions qui rappellent lointainement le défunt Svasti-Ayanam (autre projet prometteur mais abandonné par Peter Andersson après un seul album). Ces deux derniers titres qui, encore une fois, pourraient sans problème figurer sur une compilation d’inédits commémorant les débuts de Necrophorus ou de Raison d’Être, et où, il faut bien l’avouer – et sans mépris aucun – on ne sent pas vraiment l’influence de Johanna Rosenqvist.
On poursuit exactement dans le même style, quoique avec un intérêt légèrement moindre, avec « Rubicund Cloister ». Samples de voix et religieux, martèlements, notes suspendues de synthés.
Vient ensuite l’un des meilleurs morceaux de l’album, compromis entre l’œuvre d’Institut et certains morceaux de Bocksholm ou de Stratvm Terror. « The Serpent's Fang » est un court morceau aux pulsations hantées, aux rythmes envoutants et sombres, et aux mélodies morbides de synthés qui rappellent certains des meilleurs moments de Megaptera.
La seconde version de « The Gawds are still at Karnak II » reste assez proche de la première et le titre suivant « Dwarfs in Hidden Realm » ne présente que des samples déformés de voix sur des percussions, plus quelques notes de xylophones discrètes ( et sentant la jungle, un peu à la manière de Robert Rich ).
Le CD se termine sur le très beau « As He Scourged the Earth » présent sur l’excellente compilation « Perception Multiplied, Multiplicity Unified (The Manifold of Peter Andersson) » qui permettait de découvrir l’ensemble des projets du suédois. Mélodies envoutantes de synthés, percussions lentes, et une voix de femme qui s’égare dans cet éther beau et douloureux. Tout simplement sublime !
Si « MONUMENTS OF A RUBICUND AGE » reste un album assez inégale, il n’en présente pas moins des morceaux de grandes qualités (« The Serpent's Fang » ; « As He Scourged the Earth » et « Rubicund Age ») qui justifient à eux seuls l’achat de ce CD.
CATACLYST n’aurait pu être qu’un projet de plus de la scène ambient/industrial, mais comme tout ce que touche Peter Andersson, il n’en est rien. Certes, on reste parfois en deçà de Raison d’Être, Necrophorus ou Bocksholm, dont CATACLYST semble avoir emprunté certains attributs, mais l’essentiel des titres proposent une industrielle mélancolique, une touche gothique et ambient qui ne peut que ravir les fans d’atmosphères crépusculaires.
Tout commence par « The Gawds are still at Karnak I », morceau ambient aux lentes pulsations, aux synthés aériens, marqué par une voix de femme (Johanna ?) et les mouvements d’eau propres à Necrophorus.
« The Verge of Mortal Ground » est un morceau rythmé, avec des samples de voix ; on songe à Institut, voir à certains passages de Bocksholm, mais tout en restant bien en deçà de ce dernier.
« Elwes in Sheeting Wind » fait penser aux débuts de Raison d’Être ou de Necrophorus. Et on peut dire que le CD commence à décoller avec ce troisième titre : nappes de synthés, brouillard mouvant de sons, voix aériennes, et quelques samples de voix.
Suit le très réussi « Rubicund Age » avec ces samples de chants monastiques, ces mélodies répétitives de synthés, les percussions qui rappellent lointainement le défunt Svasti-Ayanam (autre projet prometteur mais abandonné par Peter Andersson après un seul album). Ces deux derniers titres qui, encore une fois, pourraient sans problème figurer sur une compilation d’inédits commémorant les débuts de Necrophorus ou de Raison d’Être, et où, il faut bien l’avouer – et sans mépris aucun – on ne sent pas vraiment l’influence de Johanna Rosenqvist.
On poursuit exactement dans le même style, quoique avec un intérêt légèrement moindre, avec « Rubicund Cloister ». Samples de voix et religieux, martèlements, notes suspendues de synthés.
Vient ensuite l’un des meilleurs morceaux de l’album, compromis entre l’œuvre d’Institut et certains morceaux de Bocksholm ou de Stratvm Terror. « The Serpent's Fang » est un court morceau aux pulsations hantées, aux rythmes envoutants et sombres, et aux mélodies morbides de synthés qui rappellent certains des meilleurs moments de Megaptera.
La seconde version de « The Gawds are still at Karnak II » reste assez proche de la première et le titre suivant « Dwarfs in Hidden Realm » ne présente que des samples déformés de voix sur des percussions, plus quelques notes de xylophones discrètes ( et sentant la jungle, un peu à la manière de Robert Rich ).
Le CD se termine sur le très beau « As He Scourged the Earth » présent sur l’excellente compilation « Perception Multiplied, Multiplicity Unified (The Manifold of Peter Andersson) » qui permettait de découvrir l’ensemble des projets du suédois. Mélodies envoutantes de synthés, percussions lentes, et une voix de femme qui s’égare dans cet éther beau et douloureux. Tout simplement sublime !
Si « MONUMENTS OF A RUBICUND AGE » reste un album assez inégale, il n’en présente pas moins des morceaux de grandes qualités (« The Serpent's Fang » ; « As He Scourged the Earth » et « Rubicund Age ») qui justifient à eux seuls l’achat de ce CD.
Projets parallèles de Peter Andersson :
Atomine Elektrine
Bocksholm
D:Combe (pré-Raison d’Être)
Grismannen
Necrophorus
Panzar
Raison d'Être
Stratvm Terror
Svasti-Ayanam
