(Dark Vinyl) 2003
I / II / III / IV /V / VI / VII / VIII / IX / X
Après un curieux morceau, tiré d’un opéra ou d’un chant patriotique/guerrier/nostalgique comme l’on en trouve chez Les Joyaux de la Princesse et autres groupes d’indus martial, l’album débute vraiment avec le second morceau.
Longues plages de synthés, mélodies tristes, boucles feutrées qui disparaissent dans la grisaille du jour, sirènes d’alarme, on est ici proche des premières œuvres sorties chez Dark Vinyl comme Hoedh ou Hostia, de cette idée d’une lenteur morne, méditative, portant à la réflexion, aux conjectures métaphysiques comme chez certains morceaux d'His Divine Grace. Pas de black ambient donc, on reste éloigné, comme on aurait pu s’y attendre (vu l’esthétique, le titre, etc…) de Profane Grace voir de New Risen Throne.
Changement de registre avec le troisième morceau, plus rituel, répétitif, avec percussions lentes, arpèges électroniques et graves qui apporte un certain rythme, pas désagréable mais sans réelle originalité.
On préférera les boucles hypnotiques du morceau suivant qui rappelle curieusement les débuts de Kraken, avec « Aquanaut ».
Avec le titre suivant, on se rapproche de Mondblut, toujours chez Dark Vinyl. Morceau plus électronique mais assez fade malgré les différentes variations.
Retour à une ambiance plus planante, plus sombre aussi, avec le sixième morceau : nappes profondes et aériennes, étranges cris animal ou humain, cloches, martèlement lents de machineries, sans doute le morceau le plus proche de ce à quoi on pouvait s’attendre au regard de la pochette.
On reste dans une ambiance plus lourde et rythmée avec le morceau intitulé « VII ». Toujours agréable, mais là aussi très loin d’être envoûtante.
Longue nappes planantes pour le huitième morceau qui se termine en quelque chose de "vaguement" électronique et rythmé qui rappelle encore une fois le plus médiocre de Mondblut.
On ne quittera plus cette ambiance avec les deux derniers morceaux. Rythmes fades, notes étirées de synthés, répétitives de guitares (VIII). Voix, batteries, drones… (IX).Un album qui intéressera (peut-être) les fans d’une certaine électronique « douce », sans trop de relief, intégrant des éléments ambiants. Les autres… ceux qui attendaient quelque chose de franchement sombre et funèbre… seront plus que déçus…
ECHOES OUT OF TIME
Steinklang Industries, CD+CDr, 2010
01. Echoes Out Of Time
02. Retaliation …And The Gods Have Smiled
03. Decline
04. Marsch Der Kolonnen
05. Moving Machines Waste Their Time In Dead Factory’s – Pt. 2
06. Fernes Licht
07. Dome Of Skulls
08. Späte Mitternachtsstunde
09. Standing Stones
10. Dolmen
11. The Wind Tells Forgotten Times
12. Lulloden
13. Walking Through Desert Valleys
14. Cold Cell
15. Erebus
CDr
16. Der Wind Hat Mir Ein Lied Erzählt
17. Dead Comrades Stand In Line
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