Car les plus beaux voyages sont ceux de l’esprit, des rêves, de l’imagination…
Voici trois voyages magiques, hors du temps, en des lieux mythiques ou fantasmés…
Trois voyages…
Voici trois voyages magiques, hors du temps, en des lieux mythiques ou fantasmés…
Trois voyages…
1. Mouthfeels of Capreae 2. Polaroid Family Portrait 3. Unequal Temperament 4. Ascensionaires 5. A Pause 6. An Erne Of A Sigh 7. With Ice, Anent The Steam 8. We Missed You Favonian 9. Listen To The Inverted Sounds, Falling 10. Op.0 11. Is Lands 12. Bracelets Passed to Spanish Hands 13. Paired Plateaus 14. When Ice Makes You Weep 15. Transposing Piano 16. In Characteristic Form 17. Transcribe This Past 18. Still Running 19. In A Past Of Haze, These Beaches 20. I’ve Got My Love to Keep Me Warm 21. Sonata for Dual, Unaccompanied Piano 22. Craven Gardens 23. Lint White 24. Others World 25. Symtolomny 26. Anacapri 27. Lists of Sycophants and Wishing 28. Rich Telescopes 29. A Sorted Ending
Commençons notre voyage avec le regretté duo CELER qui, l’espace de quelques jours, posa ses valises à Capri, île fascinante, hors du temps, avec son interminables imbroglios de ruelles en pente, ses vieilles villas lorgnant le golfe de Naples depuis d’innombrables années, et les mystérieux jeux de lumière de la Grotte Bleu…
« CAPRI » est une œuvre intemporelle, d’une lenteur hypnotique, faites de notes suspendues, d’échos langoureux, qui évoluent lentement, se métamorphosent au gré des jeux de lumières qui glissent sur la baie, se perdent dans les arrière-cours ombreuses, dans les jardins en terrasses. Tout un espace sonore magnétique, fragile, empli de nostalgie « Polaroid Family Portrait », « Transcribe This Past » ou le court « In A Past Of Haze, These Beaches»…
« CAPRI » c’est cet instant ou l’on s’arrête, seul, au-dessus d’un promontoire, alors que le soleil joue avec les nuages, les vagues, glissent sur les toitures et que le vent caresse notre visage ; on se dit que des milliers d’autres fantômes ont vu cela, qu’ils sont à nos côtés, issu d’un lointain passé, et que nous même, tôt ou tard, nous les rejoindrons ; et il y a ce calme, cette douce mélancolie, et plein d’images, de souvenirs beaux et tristes défilent au plus profond de nous… Voilà, « CAPRI » n’est rien de plus que cette magie de l’instant, indéfinissable, complexe, contradictoire…
« CAPRI » est une œuvre intemporelle, d’une lenteur hypnotique, faites de notes suspendues, d’échos langoureux, qui évoluent lentement, se métamorphosent au gré des jeux de lumières qui glissent sur la baie, se perdent dans les arrière-cours ombreuses, dans les jardins en terrasses. Tout un espace sonore magnétique, fragile, empli de nostalgie « Polaroid Family Portrait », « Transcribe This Past » ou le court « In A Past Of Haze, These Beaches»…
« CAPRI » c’est cet instant ou l’on s’arrête, seul, au-dessus d’un promontoire, alors que le soleil joue avec les nuages, les vagues, glissent sur les toitures et que le vent caresse notre visage ; on se dit que des milliers d’autres fantômes ont vu cela, qu’ils sont à nos côtés, issu d’un lointain passé, et que nous même, tôt ou tard, nous les rejoindrons ; et il y a ce calme, cette douce mélancolie, et plein d’images, de souvenirs beaux et tristes défilent au plus profond de nous… Voilà, « CAPRI » n’est rien de plus que cette magie de l’instant, indéfinissable, complexe, contradictoire…
FENNESZ
VENICE
Touch 2004
1- Rivers of Sand
2- Château rouge
3- City of light
4- Onsra
5- Circassian
6- Onsay
7- The other face
8- Transit
9- The point of it all
10- Laguna
11- Asusu
12- The stone of impermanence
Ville onirique par excellence, hantée de rêves, de chimères, Venise est un espace parallèle de désirs étranges et brumeux ; et c’est avec le plus grand plaisir que Christian FENNESZ s’est abandonné à la magie des lieux. Bien entendu, pour évoquer les voyages « Black Sea », autre album de FENNESZ, aurait lui aussi pu être choisi, sans parler du fantasmatique – fantastique – « Hotel Paral.lel », mais « VENICE » est moins expérimental, plus ambiant, à l’exemple de « City of light », et convient mieux à la singularité calme et majestueuse des lieux.
Ici tout se joue sur la richesse des textures, les remous aquatiques qui agitent la plupart des morceaux, comme « Château Rouge » ou « The Other Face ». Et pour témoin le lyrique, grésillant et mystérieux à la fois, « Rivers of Sand » qui ouvre cette exploration, que l’on imagine solitaire, de la ville lacustre.
Seul titre à perturber la surface des eaux troubles de la lagune, « Transit », qui conviendrait mieux à un album de folk, mais heureusement, le fascinant « The Point of it All », titre suivant, replonge l’esprit dans la mélancolie ondoyante des reflets qui s’agitent à la surface des canaux…
Et loin d’être statique, « VENICE » est toujours en mouvements, comme les eaux qui battent inlassablement, hypnotiquement, ses murs, ses pontons, la musique évolue, les vagues de sons s’agitent en un mouvement perpétuel : « Circassian » ou le final « The Stone of Impermanence ». Venir à Venise, c’est déjà mettre un pied dans un univers à la fois fantastique, mélancolique et intemporel, FENNESZ en a fait la bande-son…
VENICE
Touch 2004
1- Rivers of Sand
2- Château rouge
3- City of light
4- Onsra
5- Circassian
6- Onsay
7- The other face
8- Transit
9- The point of it all
10- Laguna
11- Asusu
12- The stone of impermanence
Ville onirique par excellence, hantée de rêves, de chimères, Venise est un espace parallèle de désirs étranges et brumeux ; et c’est avec le plus grand plaisir que Christian FENNESZ s’est abandonné à la magie des lieux. Bien entendu, pour évoquer les voyages « Black Sea », autre album de FENNESZ, aurait lui aussi pu être choisi, sans parler du fantasmatique – fantastique – « Hotel Paral.lel », mais « VENICE » est moins expérimental, plus ambiant, à l’exemple de « City of light », et convient mieux à la singularité calme et majestueuse des lieux.
Ici tout se joue sur la richesse des textures, les remous aquatiques qui agitent la plupart des morceaux, comme « Château Rouge » ou « The Other Face ». Et pour témoin le lyrique, grésillant et mystérieux à la fois, « Rivers of Sand » qui ouvre cette exploration, que l’on imagine solitaire, de la ville lacustre.
Seul titre à perturber la surface des eaux troubles de la lagune, « Transit », qui conviendrait mieux à un album de folk, mais heureusement, le fascinant « The Point of it All », titre suivant, replonge l’esprit dans la mélancolie ondoyante des reflets qui s’agitent à la surface des canaux…
Et loin d’être statique, « VENICE » est toujours en mouvements, comme les eaux qui battent inlassablement, hypnotiquement, ses murs, ses pontons, la musique évolue, les vagues de sons s’agitent en un mouvement perpétuel : « Circassian » ou le final « The Stone of Impermanence ». Venir à Venise, c’est déjà mettre un pied dans un univers à la fois fantastique, mélancolique et intemporel, FENNESZ en a fait la bande-son…
Cette fois-ci nous avons définitivement fait le pas… Nous sommes de l’autre côté, là où les rêves deviennent des voyages intérieurs « The Inner Shore », des errances au sein d’un univers brumeux et phantasmatique, fait de Venise enivrante, de contrées du bout du monde, de sentiers jamais explorés, où l’esprit sinue et se perd à la faveur des distorsions hypnagogiques du crépuscule délicieux qui berce nos sens.
Nous avons atteint les limites du monde : « Borderlands », où tout se perd en un éther intangible de formes, de constructions mouvantes, de ruelles changeantes, qui ne sont ni de ce monde, ni de l’autre, mais qui sont l’essence même de ce que nous cherchons, au plus profond de nous, au travers de ces errances oniriques.
« AN IMAGINARY COUNTRY » est un album envoûtant, une invitation aux voyages immobiles, qu’ils soient purement imaginaires, nostalgiques « 100 Years Ago », ou simple évocation introspective d’un univers baigné d’ombres et de lueurs incertaines : « Her Black Horizon » ou le plus douloureux « Where Shadows Make Shadows »
Et jamais les boucles de sons, les réverbérations subtiles, les notes fragiles et éphémères, les mélopées entêtantes ne lassent l’esprit, jamais, car elles sont l’essence même de nos rêves, de ces espaces enchevêtrés et singulier que notre esprit atteint, au plus profond de la nuit, et où il retrouve ce à quoi il aspire au plus profond de lui : le souvenir de l’éclat lancinant du soleil à la surface d’une vitre, par une soirée brumeuse d’été, il y a longtemps, dans notre enfance, ou peut-être, oui, peut-être demain…
Nous avons atteint les limites du monde : « Borderlands », où tout se perd en un éther intangible de formes, de constructions mouvantes, de ruelles changeantes, qui ne sont ni de ce monde, ni de l’autre, mais qui sont l’essence même de ce que nous cherchons, au plus profond de nous, au travers de ces errances oniriques.
« AN IMAGINARY COUNTRY » est un album envoûtant, une invitation aux voyages immobiles, qu’ils soient purement imaginaires, nostalgiques « 100 Years Ago », ou simple évocation introspective d’un univers baigné d’ombres et de lueurs incertaines : « Her Black Horizon » ou le plus douloureux « Where Shadows Make Shadows »
Et jamais les boucles de sons, les réverbérations subtiles, les notes fragiles et éphémères, les mélopées entêtantes ne lassent l’esprit, jamais, car elles sont l’essence même de nos rêves, de ces espaces enchevêtrés et singulier que notre esprit atteint, au plus profond de la nuit, et où il retrouve ce à quoi il aspire au plus profond de lui : le souvenir de l’éclat lancinant du soleil à la surface d’une vitre, par une soirée brumeuse d’été, il y a longtemps, dans notre enfance, ou peut-être, oui, peut-être demain…
…Et pour poursuivre les voyages…
Keith Fullerton Whitman – Lisbon
Gianluca Becuzzi & Fabio Orsi – Soundpostcards
Fabio Orsi & Seaworthy - Near and Faraway
Robert Rich - Gaudi
Keith Fullerton Whitman – Lisbon
Gianluca Becuzzi & Fabio Orsi – Soundpostcards
Fabio Orsi & Seaworthy - Near and Faraway
Robert Rich - Gaudi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire