Cult black demonic act !!!
Fantasme absolu de tout fan de black-ambient et de black metal, PROFANE GRACE se révèle dans ses premières œuvres d’une démonialité jamais éprouvée. Grondements, voix spectrales jetées sur des mélodies morbides, ce sont les portes de l’enfer qui s’entrouvrent lentement devant nous...
D’abord véritable abcès sur un paysage sonore de désespoir et de tombes, œuvre gémissante et malsaine, PROFANE GRACE évoluera lentement vers des compositions plus atmosphériques, mais toujours aussi mortuaires, lugubres et tristes.
THE SEAL OF XASTUR
(So It Is Done) 1994 - 7”Fantasme absolu de tout fan de black-ambient et de black metal, PROFANE GRACE se révèle dans ses premières œuvres d’une démonialité jamais éprouvée. Grondements, voix spectrales jetées sur des mélodies morbides, ce sont les portes de l’enfer qui s’entrouvrent lentement devant nous...
D’abord véritable abcès sur un paysage sonore de désespoir et de tombes, œuvre gémissante et malsaine, PROFANE GRACE évoluera lentement vers des compositions plus atmosphériques, mais toujours aussi mortuaires, lugubres et tristes.
THE SEAL OF XASTUR
A- The Seal of Xastur
B- The Seal of Xastur
Sombre, mortuaire, démoniaque, le premier vinyle de Profane Grace est la parfaite introduction à « The Divination of Souls » qui sortira l’année suivante. Conçu comme une bande-son fantastique : orage, mélodies caverneuses et noires, petites comptines délétères au synthé, et bien sûr, gémissements, claquements, grincements, voix death, soupirs fantomatiques, tout est là, mais agencé en un véritable morceau qui se prolonge sur les deux faces.
Et en ce sens, certainement moins « impressionniste » aussi que « The Divination of Souls ».
Invocation faite au plus profond d’une nuit sans espoir, « The Seal of Xastur » ne décevra pas les fans des ambiances cryptiques du début…
A noter, le morceau sera réédité en 1999 sur le CD-r « Ages in Dust ».
THE DIVINATION OF SOULS
(Gothic Records) 1995
Invocation faite au plus profond d’une nuit sans espoir, « The Seal of Xastur » ne décevra pas les fans des ambiances cryptiques du début…
A noter, le morceau sera réédité en 1999 sur le CD-r « Ages in Dust ».
THE DIVINATION OF SOULS
(Gothic Records) 1995
1- The Divination of Souls
2- Cryptic Ambiance
3- Shadowlight
4- The Death of Enaucturus
5- I. Rites of the Dawn
6- II. Ascension
7- III. Falling
Sans doute l’œuvre la plus malsaine, la plus viscéralement démoniaque de Profane Grace, « The Divination of Souls » est une messe noire de grognements, de craquements, d'ossements brisés, rehaussés par des mélodies lugubres, par les harmonies désespérées de vents venus d’au-delà des bords du monde.
Le premier morceau « The Divination of Souls » nous rappelle le meilleur des intros de black metal : boucles funestes, répétitives, évoluant lentement mais inéluctablement vers quelque destinée fatidique. Pourtant, on est encore très loin d’imaginer ce qui nous attend…
« Cryptic Ambience » commence par un bruit de vent lugubre, déformé, modulé en une mélodie sinistre. Et on ne perçoit d’abord que des râles, des chuchotements exécrables, puis des grondements, des voix sourdes, grinçantes et plaintives, s’élèvent une à une, issues des plus noirs abysses du death metal, rauques, profondes, qui s’entremêlent et semblent sorties d’un cauchemar. Une sorte de morne cantique proféré par une horde de démons. Et le vent demeure, il y a des cliquetis, des craquements qui se perdent en échos, des voix plus humaines aussi, par moment, mais toujours aussi désolées.
« Shadowlight » poursuit cette exploration morbide de sonorités funèbres et de borborygmes mauvais. Cet étrange pandémonium de voix qui confinent à la folie ; lente descente en enfer dont on ne semble jamais devoir se remettre. Les voix deviennent chuchotements, hululements macabres, grincements sataniques, et les mélodies malignes tournent en boucles dans notre tête.
C’est presque l’expression d’une maladie mentale, car en effet, si jamais œuvre a été insane, celle-ci l’est vraiment. Et on peut s’interroger à ce moment sur les raisons qui peuvent nous pousser à écouter ce genre de musique extrême. Peut-être est-ce simplement par sincérité. Par lucidité. Pour célébrer, pour exorciser, pour révéler à la face du monde toute la noirceur de l’univers qui nous entoure, toute l’horreur de l’existence, la bêtise de l’homme et la haine qui nous enferme en nous-mêmes. Toutes ces choses que l’on refuse de voir, mais qui se cachent derrière les décors, derrière les façades malades de nos vies, de la société, de la famille, de la religion. L’abîme infernal de vérité qui nous guette… Et s’il n’y a rien d’optimiste ici, c’est que l’on a trop gratté la surface de la vie, que l’on en a fait apparaître la chair faisandée…
Hélas les morceaux suivants se révèlent moins forts, la singulière alchimie de mélodies lugubres, de craquements, de voix démoniaques et gémissantes fonctionnent moins bien. Certes les ambiances mortuaires sont toujours là, mais elles ne confinent pas à la malignité, elles n’ont pas ce degré hypnotique, et restent plus ambiantes, comme la fin de « Ascension » avec ses « vocalises » navrées, ces hululements dépressifs.
Malgré cela, « The Divination of Souls » reste un chef-d’œuvre noir de black-ambient, un hymne désespéré, démoniaques et ténébreux à ne pas mettre entre toutes les oreilles…
… IN DEATH SILENT EMBRACE…
(Stateart) 1997 - 7”
A- ... In Death Silent Embrace...
B- Fall of the Divine
B- The Ires of Sorrow
Dans la droite lignée de « The Seal of Xastur », « …In Death Silent Embrace… » nous offre ici trois courtes pièces envoûtantes, trois paysages sonores funèbres et lugubres...
La face A et le titre « …In Death Silent Embrace… » est une ode dépréssives à la mort, avec sa curieuse voix nasillarde, lointaine, éraillée, qui susurre un chant dérangeant sur une mélodie grave. Des claquements résonnent dans l’abîme de notre propre existence ; des souffles ponctuent ce poème fait pour errer entre les tombes à minuit…
Il faut quitter toutes les souffrances de ce monde pour un un au-delà obscur...
La face B commence par « Fall of the Divine », plus ambiant, lente descente désolée dans un puits de souffrance et de désespoir. Aucun espoir à attendre donc, c’est la chute, les dieux ne sont que des ombres fugaces dans l’esprit des hommes, quelques tumeur sur le néant de l’existence…
Puis vient l’excellent « The Ires of Sorrow ». L’ambiance est la même mais cette fois-ci les voix reviennent, mauvaises, proches de «The Divination of Souls» et un chant hanté de femme, quelques phrases au ton désolé, dite par une enfant, renforce un noir sentiment de désolation, cette impression de cantique gémissant, dédié à toutes les créatures de l’abîme.
AGES IN DUST
(Stateart) 1998
La face B commence par « Fall of the Divine », plus ambiant, lente descente désolée dans un puits de souffrance et de désespoir. Aucun espoir à attendre donc, c’est la chute, les dieux ne sont que des ombres fugaces dans l’esprit des hommes, quelques tumeur sur le néant de l’existence…
Puis vient l’excellent « The Ires of Sorrow ». L’ambiance est la même mais cette fois-ci les voix reviennent, mauvaises, proches de «The Divination of Souls» et un chant hanté de femme, quelques phrases au ton désolé, dite par une enfant, renforce un noir sentiment de désolation, cette impression de cantique gémissant, dédié à toutes les créatures de l’abîme.
AGES IN DUST
(Stateart) 1998
01- Ages In Dust
02- ...Of Virtuous Grievance...
03- In Dampened Earth I Lie
04- The Seal Of Xastur
05- Void Of Lifeless Dreams
06- The Night Fades In Residual Silence
Album de la transition entre la noirceur sépulcrale des débuts et la sourde mélancolie de l’album « Epitaph of Shattered Dreams », « Ages in Dust » débute par un long morceau au titre éponyme de plus de 17 min.
Délaissant ici les voix morbides et ne s’en servant guère plus que comme une sorte de contrepoint, un élément d'arrière-fond qui renforce la mélancolie d’une mélodie de synthé, ici un chant désenchanté qui n’a hélas ni la puissance évocatrice des premières œuvres ni la beauté navrée des dernière, PROFANE GRACE essaye avec cet album de renouveler la sombreur néantique que distillent ses morceaux.
Le second titre « …Of Virtuous Grievance… » reste malheureusement dans le même style, en fait, c’est un peu comme si on n'avait gardé des premières œuvres que le fond sonores, lavé de toute voix morbides, démoniaques ; et on sent bien qu’il manque ici quelque chose.
Heureusement « In Dampened Earth I Lie », morceau de près de vingt minutes, se révèle plus intéressant. Longue pièce ambiante et industrielle avec ses chœurs étouffés de voix perdues dans les mélodies sourdes, les échos, et qui va crescendo, se perdant dans un tourbillon de sons, peut-être comme certaines des œuvres les plus noires de TROUM ou de MAEROR TRI. Tout s’effrite ensuite lentement, glissant vers de sombres méditations.
Vient ensuite la réédition du très réussi « The Seal of Xasthur », sauvage, primitif, mauvais et terriblement lugubre…
« Void of Lifeless Dreams » reprend le voyage à la fin de « In Dampened Earth I Lie ». Beaucoup plus proche du dark-ambient, sombre, mais ne sentant pas le souffre… il nous conduit sur les rivages désolés de quelque monde intérieur. Ici pas de rêves : uniquement de mornes pensées qui dérivent sans but, égarées dans les profondeurs de quelque Achéron…
« The Night Fades In Residual Silence » reste très proche de cet esprit, délivrant un dark-ambient blafard, mortifié, et on regrette juste que l’exploration ne se soit pas poursuivit au travers d’autres albums.
SERENITY OF THE ENDLESS GRAVES
(Dark Vinyl – Memento Mori) 1998
1- Awakening of the Celestial Demons
2- The Adorned Gates of Anador
3- Protectress of the Dead
4- Fentazera Dimension I
5- On Broken Black Wings
6- Fentazera Dimension II
7- Serenity of the Endless Graves
Très certainement l’album le plus réussi de PROFANE GRACE, « Serenity of the Endless Graves » atteint une sorte d’équilibre entre les débuts death et lugubre, toujours très présents, et les recherches d’atmosphères mélancolique qui prennent ici leur essor.
Le premier morceau est une sombre méditation, chant monacal, peut-être tibétain, accompagné de tintements sourds de cloches, de bruits divers ; mais l’album commence vraiment avec « The Adorned Gates of Anador » ou l’on reconnait tout de suite les bruits, les échos, les lointaines voix désincarnées des débuts, mais cette fois la musique revendique sa place. Morne, vaincue, elle se fond dans les gémissements et les résonances glauques en une parfaite osmose. Bien entendu on reste encore ici très proche des vinyles et du premier CD.
Vient ensuite le très mélancolique et ambiant « Protectress of the Dead », lente et douloureuse sonorités au synthé s’échappant dans l’obscurité de la nuit. Ici la face mortuaire de PROFANE GRACE s’estompe presque, disparait dans une tristesse d’une sourde beauté. Il y a encore des gémissements, des échos fanés de voix, mais ils ne font que renforcer cette impression tenace de solitude. On songe évidemment à KEROVNIAN dans ces harmonies planantes, ces ambiances tristes et outre-tombales.
Suit le noir « Fentazera Dimension I », démoniaque et gémissant à souhait et l’on revient avec « On Broken Black Wings » a une œuvre plus méditative.
« Fentazera Dimension II » long morceau hanté et lugubre de plus de dix minutes nous replonge dans « The Divination of Souls » mais avec, et c’est vraiment ce qui caractérise cet album, un parfait équilibre entre la recherche d’ambiances au travers de mélodies, de sonorités rauques et de bruits divers, et ces chants démoniaques et désespérées qui imprégnent chaque morceau.
Le dernier titre de l’album « Serenity of the Endless Graves » ne fait pas exception à la règle. Accablé, dépérissant avec ses voix exprimant la souffrance, le mal qui hante nos existences, nos esprits torturés…
Un très grand album de black-ambient, hanté, souffreteux et… méditatif…
(Dark Vinyl – Memento Mori) 1998
1- Awakening of the Celestial Demons
2- The Adorned Gates of Anador
3- Protectress of the Dead
4- Fentazera Dimension I
5- On Broken Black Wings
6- Fentazera Dimension II
7- Serenity of the Endless Graves
Très certainement l’album le plus réussi de PROFANE GRACE, « Serenity of the Endless Graves » atteint une sorte d’équilibre entre les débuts death et lugubre, toujours très présents, et les recherches d’atmosphères mélancolique qui prennent ici leur essor.
Le premier morceau est une sombre méditation, chant monacal, peut-être tibétain, accompagné de tintements sourds de cloches, de bruits divers ; mais l’album commence vraiment avec « The Adorned Gates of Anador » ou l’on reconnait tout de suite les bruits, les échos, les lointaines voix désincarnées des débuts, mais cette fois la musique revendique sa place. Morne, vaincue, elle se fond dans les gémissements et les résonances glauques en une parfaite osmose. Bien entendu on reste encore ici très proche des vinyles et du premier CD.
Vient ensuite le très mélancolique et ambiant « Protectress of the Dead », lente et douloureuse sonorités au synthé s’échappant dans l’obscurité de la nuit. Ici la face mortuaire de PROFANE GRACE s’estompe presque, disparait dans une tristesse d’une sourde beauté. Il y a encore des gémissements, des échos fanés de voix, mais ils ne font que renforcer cette impression tenace de solitude. On songe évidemment à KEROVNIAN dans ces harmonies planantes, ces ambiances tristes et outre-tombales.
Suit le noir « Fentazera Dimension I », démoniaque et gémissant à souhait et l’on revient avec « On Broken Black Wings » a une œuvre plus méditative.
« Fentazera Dimension II » long morceau hanté et lugubre de plus de dix minutes nous replonge dans « The Divination of Souls » mais avec, et c’est vraiment ce qui caractérise cet album, un parfait équilibre entre la recherche d’ambiances au travers de mélodies, de sonorités rauques et de bruits divers, et ces chants démoniaques et désespérées qui imprégnent chaque morceau.
Le dernier titre de l’album « Serenity of the Endless Graves » ne fait pas exception à la règle. Accablé, dépérissant avec ses voix exprimant la souffrance, le mal qui hante nos existences, nos esprits torturés…
Un très grand album de black-ambient, hanté, souffreteux et… méditatif…
EPITAPH OF SHATTERED DREAMS
(Dark Vinyl – Memento Mori) 1999
(Dark Vinyl – Memento Mori) 1999
1- Forever Sleep
2- The Silenthorn of Death
3- Orchestra for the Damned
4- Transmutation of Flesh into Dreams
5- Veiled in the Mists of Obscurity
6- Falling Petals of Black Roses
7- By Darkness Embraced
8- Epitaph of Shattered Dreams
9- The Sorrowful Scent of Funeral Flowers
Album de la mélancolie, du doute, de la solitude « Epitaph of Shattered Dreams » est l’expression de la face la plus atmosphérique de Profane Grace ici à son apogée. On retrouve bien sûr les mélodies funestes et moribondes qui ont traversées l’œuvre du groupe, toute la noirceur désespérée des autres albums.
Pour les amoureux de nuits de pluie, de tempêtes, passées sous le porche d’une vieille église en ruine…
Et en effet tout commence avec le vent, la pluie, une mélodie lente et sinistre comme un soir d’hiver bruineux. Pas de voix ici, juste cette ambiance de triste contemplation, de réflexions au bord de l’abîme, mais c’est efficace.
« The Silenthorn of Death » est une lente et funèbre méditation ; un chant qui s’élève pour les moribonds quelques heures avant l’aube, au plus sombre de la nuit.
« Orchestra for the Damned » est plus épique, et contraste avec le reste de l’album, sans doute parce qu’il a été composé par un membre occasionnel de PROFANE GRACE.
« Transmutation of Flesh into Dreams » retourne aux ambiances tristes et sépulcrales, à l’errance existentielle d’un esprit torturé. Discrètes, des voix apparaissent dans « Veiled in the Mists of Obscurity » mais c’est avec le fatidique « Falling Petals of Black Roses » et son titre un peu kitsch qu’elles refont vraiment surface, renforçant l’impression de profonde mélancolie qui se dégage de l’ensemble. Beau et triste…
Expression de quelque hantise secrète, de quelque obsession fantastique, le septième morceau distille une atmosphère irréelle, surnaturelle, et de toute cette noirceur, de tout ce désespoir, c’est une curieuse procession de spectres qui prend forme devant nous.
Presque aussi hanté et douloureux « Epitaph of Shatterd Dreams » poursuit cette mise en abîme.
L’album se termine par le très ambiant et triste « The Sorrowful Scent of Funeral Flowers », ou l’on retrouve la pluie, l’orage, les mélodies fascinantes et éplorées.
Autre très belle réussite dans la noire discographie de PROFANE GRACE.
CAST IN THE MOLD OF THE ANCIENTS
(Dark Vinyl – Memento Mori) 2003
1- Beyond the Sphere of Eternity
2- Cryptic Ambience II
3- When Only Dark Suns Rises and Set
4- Shadowlight II
5- Descent into Primordial Chaos
6- Haunted Tomb of Vladisil II
7- Cast in the Mold of the Ancients
8- Trilogy of the Unangled Plane I
9- Sanctum of Desolation II
10- The Specter of Sardorhelven
11- Trilogy of the Unangled Plane II
12- Angelcarrion
L’album commence par une étrange boucle de son plaintifs : « Beyond the Sphere of Eternity ». Puis l’on enchaîne avec un morceau plus quelconque « Cryptic Ambience II », qui porte mal son nom car il n’a rien à voir avec le « Cryptic Ambience » de « The Divination of Souls ». Glas funèbre, chœurs funèbres et spoken words, mais il manque hélas quelque chose pour que l’on accroche réellement au thème.
Avec « When Only Dark Suns Rises and Set » on se rapproche de l’album précédent. Atmosphère de tristesse, lente imprégnation désenchantée, mais encore trop loin du meilleur de PROFANE GRACE. De plus, ici et là, on reconnait les hurlements morbides, les grognements de « The Divination of Souls », noyée dans une ambiance plutôt réussie mais qui ne décolle jamais vraiment.
« Shadowlight II » ressemble au second morceau, texte lu sur un morceau quelque peu épique mais terriblement fade…
Et enfin « Descent into Primordial Chaos » qui renoue avec la noirceur des premières œuvres. Forcément dira-ton, car il n’est qu’une version réarrangée de différents passage de « The Divination of Souls »…..
Certes il est plaisant de découvrir cette nouvelle version, mais le problème c’est qu’elle ne semble être que le seul point positif de « Cast in the Mold of the Ancients » qui, de fait, porte bien son nom.
« Sanctum of Desolation II » ressort un peu de lot, fatidique, fantastique, trouble rémanence d’un lointain passé… de même que « Trilogy of the Unangled Plane II » et ses bruits d’eau, ses soupirs, sa mélodie insidieuse.
On ne peut dire que l’ensemble soit franchement décevant, l’album s’écoute facilement, mais il reste très loin de la qualité obtenue lors des précédents albums. Donc rien d’infernal ici, aucune évocation d’une beauté trouble et mélancolique, mais, à ce jour, comme adieu, c’est toujours mieux que rien…
(Dark Vinyl – Memento Mori) 2003
1- Beyond the Sphere of Eternity
2- Cryptic Ambience II
3- When Only Dark Suns Rises and Set
4- Shadowlight II
5- Descent into Primordial Chaos
6- Haunted Tomb of Vladisil II
7- Cast in the Mold of the Ancients
8- Trilogy of the Unangled Plane I
9- Sanctum of Desolation II
10- The Specter of Sardorhelven
11- Trilogy of the Unangled Plane II
12- Angelcarrion
L’album commence par une étrange boucle de son plaintifs : « Beyond the Sphere of Eternity ». Puis l’on enchaîne avec un morceau plus quelconque « Cryptic Ambience II », qui porte mal son nom car il n’a rien à voir avec le « Cryptic Ambience » de « The Divination of Souls ». Glas funèbre, chœurs funèbres et spoken words, mais il manque hélas quelque chose pour que l’on accroche réellement au thème.
Avec « When Only Dark Suns Rises and Set » on se rapproche de l’album précédent. Atmosphère de tristesse, lente imprégnation désenchantée, mais encore trop loin du meilleur de PROFANE GRACE. De plus, ici et là, on reconnait les hurlements morbides, les grognements de « The Divination of Souls », noyée dans une ambiance plutôt réussie mais qui ne décolle jamais vraiment.
« Shadowlight II » ressemble au second morceau, texte lu sur un morceau quelque peu épique mais terriblement fade…
Et enfin « Descent into Primordial Chaos » qui renoue avec la noirceur des premières œuvres. Forcément dira-ton, car il n’est qu’une version réarrangée de différents passage de « The Divination of Souls »…..
Certes il est plaisant de découvrir cette nouvelle version, mais le problème c’est qu’elle ne semble être que le seul point positif de « Cast in the Mold of the Ancients » qui, de fait, porte bien son nom.
« Sanctum of Desolation II » ressort un peu de lot, fatidique, fantastique, trouble rémanence d’un lointain passé… de même que « Trilogy of the Unangled Plane II » et ses bruits d’eau, ses soupirs, sa mélodie insidieuse.
On ne peut dire que l’ensemble soit franchement décevant, l’album s’écoute facilement, mais il reste très loin de la qualité obtenue lors des précédents albums. Donc rien d’infernal ici, aucune évocation d’une beauté trouble et mélancolique, mais, à ce jour, comme adieu, c’est toujours mieux que rien…
NOCTURNAL OMNISCIENCE
(Ewers Tonkunst & Indiestate Distribution 2010)
1- Nocturnal Omniscience
2- Mourning The Ancient
3- From Shadowlands... Dying...
4- ...Of Virtuous Grievance
5- Guardian Of The Astral Gate
6- Sardonic Burial
7- The Resurrection Of Immorbium
8- Trilogy Of The Unangled Plane III
9- Hymns To Selket
2- Mourning The Ancient
3- From Shadowlands... Dying...
4- ...Of Virtuous Grievance
5- Guardian Of The Astral Gate
6- Sardonic Burial
7- The Resurrection Of Immorbium
8- Trilogy Of The Unangled Plane III
9- Hymns To Selket
PROFANE GRACE n’est donc pas mort… Après sept année d’exorcismes soutenues, de désenvoûtements répétés, rien n’a pu y faire, les démons reviennent, le sabbat reprend ses droits au cœur des cryptes les plus noires, des forêts les plus reculées…
Car Nocturnal Omniscience marque le retour de PROFANE GRACE à ses débuts : synthés dépouillés et graves, martèlements sournois, voix susurrantes et mauvaises, grondements exécrables, et même si la frénésie morbide et démoniaque des premières œuvres n’est pas toujours au rendez-vous, c’est avec plaisir que tout fan de black ambiant démoniaque écoutera ce nouvel album.
Les quatre premiers titres sont un compromis entre la musique dépouillé de « THE DIVINATION OF SOULS » et l’ambient désolée d’« EPITAPH OF SHATTERED DREAMS », mais la terrible et omnipotente mélancolie de ce dernier en moins, car les titres se veulent plus noir, plus abyssaux.
« Nocturnal Omniscience » est la parfaite introduction à cet album, titre lent, monotone, menaçant, puis « Mourning The Ancient » et « From Shadowlands... Dying...» tout aussi lent et mortuaire, créant au travers de mélodie simples, d’échos répétitifs, de martèlements étouffés, toute une ambiance funèbre et désolée.
Après le plus anodin track 4, « Guardian Of The Astral Gate » marque le début des titres les plus noirs, les plus proches des ambiances cryptiques de « THE DIVINATION OF SOULS ». Cinq titres hantés, lugubres, d’une noirceur douloureuse. Tout y est, souffles, spirales délétères de vent, mélodies sinistres, sonorités persiflant, hululements, grondements sournois, et même si les voix démoniaques se font plus discrètes, moins saturées - car l’accent est volontairement mis sur les ambiances -, elles demeurent malgré tout omniprésentes. Et l’invocation se poursuit avec « Sardonic Burial » : parfaite bande-son d’une nuit de sabbat, d’une cérémonie tourmentée au fond d’une clairière baignée par la lueur atrophiée d’une lune exsangue…
« The Resurrection Of Immorbium » propose les mêmes ambiances noires et fatidiques, d’une sombreur néantique, les vents spectraux sont là, des choses gémissent derrière la portes, les os craquent, des créatures insanes hurlent leurs désespoir dans les ténèbres ensorcelées de la proche forêt…et le pire, le pire est encore ce qui nous guettent dans un au-delà effrayant, habités par des succubes voraces, des démons affamés et sanguinaires…
La précédente version de « Trilogy Of The Unangled Plane » étant déjà réussi, celle-ci ne déçoit pas non plus avec ces boucles de mélodies lugubres et redoutables. Et l’album se termine avec « Hymns To Selket », longue pièce sonore et oppressante, où l’on retrouve avec bonheur tous les attributs dépressifs et démoniaques qui caractérisent le meilleur des œuvres de PROFANE GRACE.
Du plus profonds des enfers, les démons ont accepté les milliers de sacrifices que les hommes leurs font tous les ans, au travers de leurs guerres, de leurs meurtres ; ils se sont reconnus dans la haine des hommes, dans sa sournoiserie, sa méchanceté, sa médiocrité, dans sa capacité inouïe à détruire et corrompre tout ce qu’il touche, et ils reviennent sur terre… la preuve… PROFANE GRACE a enregistré leurs présences, leurs grondements, dans les lieux les plus déserts…
Mais bientôt, et si l’homme continue ainsi son œuvre de destruction, nul doute qu’ils seront partout… en chacun de nous…
D’ailleurs, peut-être est-il déjà trop tard ?
6 commentaires:
and where is download links???
Merci pour les infos. BLACK AMBIENT RULES !!! (pas de téléchargements ?!)
DARK-AMBIENT est un blog proposant des critiques personnelles d’albums, quelques samples de faibles qualités seront ajoutés, mais aucun téléchargement complet d’album…
DARK-AMBIENT is only a blog proposing personals reviews; a few samples at very low quality will be added, but no complete album download…
To Alex Crazy
These are small artists|produced by small labels
Buy the albums !!!!!!!!!!!
Profane Grace m'a plutôt sympa ! Je n'écoute que du doom ou depressive black metal mais je pense que çà peut m'intérésser.
Profane Grace, à ses débuts, rappelle quelque peu Mistress of the Dead, mais sans les guitares bien sûr.
http://www.lastfm.fr/music/Mistress+Of+The+Dead
Les autres albums sont plus ambiants. Personnellement j'aime bien aussi Nortt, Celestiial et Catacombs, toujours dans le même style de doom dépréssif et ambiant.
Le mieux pour Profane Grace est encore d'aller écouter les albums :
http://www.myspace.com/profanegrace
Enregistrer un commentaire