Perception Multiplied, Multiplicity Unified (The Manifold of Peter Andersson)
Cold Meat Industry 2001
Cold Meat Industry 2001
1. Stratvm Terror - Killing me
2. Raison d'Être - The Mournful Wounds
3. Atomine Elektrine - Plasmoid Detection
4. Cataclyst - As He Scourged the Earth
5. Panzar - Industrielles Massenmord
6. Necrophorus - Arcane Angelicum
7. Bocksholm - Bi-Rath, The Beast of The Forge
8. Svasti-Ayanam – Chenrezig
9. Grismannen - Psychedelic Rectoscope
Voilà donc le CD idéal pour découvrir l’œuvre de Peter Andersson. Tout y est, des projets abandonnés comme Cataclyst ou Svasti-Ayanam, en passant par le célèbre Raison d’Être, le magique Necrophorus, l’industriel Bocksholm ou l’étonnant et décalé Grismannen…
Les hostilités commencent avec Stratvm Terror, projet qui a vu le jour aux alentours de 1994 avec la collaboration de Tobias Larsson. Mur de sons, pulsations rythmiques, machineries mauvaises, hurlements, samples de voix qui nous entraînent au cœur de la noirceur douloureuse de ce projet qui explore les tréfonds de l’âme humaine (« The Only True Sceptic Whore », « Pain Implantation »…). Sympathique morceau de death-industrial à situer quelque part entre Brighter Death Now et Megaptera, sans jamais en être une pâle copie. Réussi…
Pour le second morceau, nous avons rendez-vous avec le somptueux et mythique – n’ayons pas peur des mots - Raison d'Être ! Avec un très beau titre « The Mournful Wounds » qui reprend ce mélange de voix religieuses oscillant entre méditation et mélancolie. Beau et douloureux comme un Sanatorium au clair de lune. Peter Andersson évolue avec majesté dans cet univers si particulier de synthés planant, de voix religieuses, de cloches, et de remous industriels.
Les hostilités commencent avec Stratvm Terror, projet qui a vu le jour aux alentours de 1994 avec la collaboration de Tobias Larsson. Mur de sons, pulsations rythmiques, machineries mauvaises, hurlements, samples de voix qui nous entraînent au cœur de la noirceur douloureuse de ce projet qui explore les tréfonds de l’âme humaine (« The Only True Sceptic Whore », « Pain Implantation »…). Sympathique morceau de death-industrial à situer quelque part entre Brighter Death Now et Megaptera, sans jamais en être une pâle copie. Réussi…
Pour le second morceau, nous avons rendez-vous avec le somptueux et mythique – n’ayons pas peur des mots - Raison d'Être ! Avec un très beau titre « The Mournful Wounds » qui reprend ce mélange de voix religieuses oscillant entre méditation et mélancolie. Beau et douloureux comme un Sanatorium au clair de lune. Peter Andersson évolue avec majesté dans cet univers si particulier de synthés planant, de voix religieuses, de cloches, et de remous industriels.
On passe à quelque chose de beaucoup plus cosmique avec Atomine Elektrine, projet explorant les arcanes de l’univers au travers de musiques pouvant couvrir le large spectre de l’ambient, de l’électronique, et rappelant aussi bien la face la face plus cosmique du krautrock, que certaines productions de Klaus Schulze, certaines musiques plus expérimentales aussi, mais sachant toujours garder ce mélange d’ambient et d’électronique qui le caractérise. Bien entendu, rien de daté ni de poussiéreux dans les différents albums du suédois, puisque la musique y est d’une grande richesse comme ici, avec « Plasmoid Detection », constitué d’un mélange superposés de sons, de fréquences, étirées, curieusement modulées et fluctuantes, qui en plus de ce côté cosmique et mystérieux, en devient presque hanté.
Vient ensuite le superbe « As He Scourged the Earth » de Cataclyst, présent sur la réédition de « Document of a Rubicund Age », ressorti chez Tantric Harmonies/ Zhelezobeton Tantra en 2007. Mélodies envoutantes de synthés, percussions lentes, et une voix de femme qui s’égare dans cet éther beau et douloureux. Tout simplement sublime !
Place au ténébreux Panzar avec « Industrielles Massenmord ». Boucles angoissantes de sons, samples de voix et chuintements se partagent l’espace de ce « meurtre de masse ». Assez proche de l’esprit du très réussi « Human Degeneration ».
On poursuit notre exploration avec l’un des projets les plus lumineux de Peter Andersson : Necrophorus. Morceau allant crescendo, laissant lentement s’installer son ambiance, « Arcane Angelicum » débute par des bruits d’eau, des remous incessants, soutenues par des notes graves et discrètes de synthés, des voix qui semblent surgirent de nulle part et deviennent de plus en plus pressantes, de plus en plus étranges, à mesure que le morceau progresse. Plus fantomatique que ce à quoi Necrophorus nous habitue généralement, ce titre est à mi-chemin entre le mélancolique « Gathering Composed Thoughts» et le magique « Drifting in motion ».
Vient ensuite l’industriel Bocksholm, nom de la ville natale (Boxholm) de Peter Andersson et de son homonyme Peter Andersson (Deutsch Nepal). « Bi-Rath, the Beast of the Forge » est fidèle à ce mélange de dark-industrial investi ici et là par des boucles de power-electronics, des samples inquiétants de voix, des synthés lourds et glacials, de moments plus ambiants ou expérimentaux. Ce titre, tiré de « The Sound Of Black Cloggs », second album de la formation, ne décevra pas les fans du genre.
Suit Svasti-Ayanam avec « Chenrezig », présent sur la ré-issue de « Sanklesa » chez Eternal Pride Productions, en 2007. Morceau typique de ce projet aux percussions ethniques, fait d’échos sourds, de synthés mouvants, de samples de voix à l’influence extra-européenne qui n’a connu qu’un seul album, puisque « Sanklesa » comprend tous les titres de la cassette « The Ring of Isvarah ».
Vient ensuite le superbe « As He Scourged the Earth » de Cataclyst, présent sur la réédition de « Document of a Rubicund Age », ressorti chez Tantric Harmonies/ Zhelezobeton Tantra en 2007. Mélodies envoutantes de synthés, percussions lentes, et une voix de femme qui s’égare dans cet éther beau et douloureux. Tout simplement sublime !
Place au ténébreux Panzar avec « Industrielles Massenmord ». Boucles angoissantes de sons, samples de voix et chuintements se partagent l’espace de ce « meurtre de masse ». Assez proche de l’esprit du très réussi « Human Degeneration ».
On poursuit notre exploration avec l’un des projets les plus lumineux de Peter Andersson : Necrophorus. Morceau allant crescendo, laissant lentement s’installer son ambiance, « Arcane Angelicum » débute par des bruits d’eau, des remous incessants, soutenues par des notes graves et discrètes de synthés, des voix qui semblent surgirent de nulle part et deviennent de plus en plus pressantes, de plus en plus étranges, à mesure que le morceau progresse. Plus fantomatique que ce à quoi Necrophorus nous habitue généralement, ce titre est à mi-chemin entre le mélancolique « Gathering Composed Thoughts» et le magique « Drifting in motion ».
Vient ensuite l’industriel Bocksholm, nom de la ville natale (Boxholm) de Peter Andersson et de son homonyme Peter Andersson (Deutsch Nepal). « Bi-Rath, the Beast of the Forge » est fidèle à ce mélange de dark-industrial investi ici et là par des boucles de power-electronics, des samples inquiétants de voix, des synthés lourds et glacials, de moments plus ambiants ou expérimentaux. Ce titre, tiré de « The Sound Of Black Cloggs », second album de la formation, ne décevra pas les fans du genre.
Suit Svasti-Ayanam avec « Chenrezig », présent sur la ré-issue de « Sanklesa » chez Eternal Pride Productions, en 2007. Morceau typique de ce projet aux percussions ethniques, fait d’échos sourds, de synthés mouvants, de samples de voix à l’influence extra-européenne qui n’a connu qu’un seul album, puisque « Sanklesa » comprend tous les titres de la cassette « The Ring of Isvarah ».
On termine avec le décalé, l’improbable, Grismannen… ou l’homme cochon en suédois… Musique ambient et expérimental décalée, aux bruits incongrus, aux multiples collages, aux sonorités étranges, que ne dément pas « Psychedelic Rectoscope ». A découvrir.
Music for Film and Exhibition
Yantra Atmospheres 2007
Music for various film projects and exhibitons made between 1999-2005.
CD1
1. Tulpa Part I - Theme
2. Tulpa Part II - By the Water
3. Tulpa Part III - The Meadow Dream
4. Tulpa Part IV - Firedance
5. Tulpa Part V - Theme (Variation)
6. Tulpa Part VI - Yang-Tul
7. Tulpa Part VII - Yang-Tul Unveiled
8. Tulpa Part VIII - The Forest Revelation
9. Tulpa Part IX - The Very Last Night
10. The Visible Human
11. Virtual Body
12. Science in Progression
13. Screening
14. The Scientific Passage
15. Science of the Past
16. The Rim
CD2
17. Moribund Creation
18. Natura Fluxus
19. Nature Morte
20. Drifting Wall
21. Mandala
22. Hej Ralph!
23. Maskerad
24. Enigma
25. The Scientific Passage II
26. Science in Progression II
27. Dawn and Twiligh
CD1
Les neuf premiers morceaux de ce CD devaient servir d’illustration à un film suédois, du nom de Tulpa, qui ne fut jamais terminé. Et s’il est fantasmant d’imaginer un film avec l’œuvre de Peter Andersson pour fond sonore, on peut se contenter en se disant qu’il reste la musique, qui, finalement, comme le dark-ambient ou l’industrial-ambient, de façon générale, se suffisent à eux-mêmes, puisque la richesse du son devient images, images qui défilent sur l’écran intérieur de notre esprit, mais aussi prose qui transcende les sons et raconte sa propre histoire.
Tout de suite l’œuvre apparaît comme une sorte de pont entre Raison d’Être, Necrophorus, mais parfois aussi certains passages d’Atomine Elektrine. Apportant l’introspection du premier, la magie du second, et le côté cosmique de « Nebulous », album sorti en 2007 de ce dernier.
Tout commence avec « Tulpa Part I – Theme », lent, triste, fait de synthés qui étirent leur crépuscule sur un horizon bouché. On ne sait quelle langueur, quelle douleur, doit exprimer la musique, ni si les premières images du film sont celles d’une ville à la nuit tombante, celle d’une étendue brumeuse de fin de journée, mais cette impression de tristesse, de doute, voire de déréalisation aussi sont bien présentes. Pourtant, il n’y a rien de plus simple que ces notes.
Après le court interlude du second thème, proche dans l’esprit du premier Necrophorus, on reste dans la même atmosphère vibrante avec « The Meadow Dream », mais avec cette fois une magie plus prononcée. Lent, méditatif, mystérieux, exprimant la magie d’un instant dont le souvenir nous hantera toute notre vie, et, de ce fait, empreint aussi d’une certaine mélancolie. Titre qui porte bien son nom et pourrait illustrer avec réussite, l’étrange et méconnu roman de Marcel Brion : « Le Pré du Grand Songe ».
« Firedance » reprend ce même mélange d’onirisme et de douce mélancolie, s’ornant de lentes pulsations, qui renforcent le pouvoir évocateur des mélodies.
Dans un esprit propre aux musiques de films, le titre suivant est une variation sur le thème principal, toujours aussi porteur de ce curieux mélange de grisaille, de douceur et de nostalgie, d’un crépuscule hivernal.
Avec « Yang-Tul » la musique revêt un côté shamanique, continue cette évocation d’une nature transcendée par les rêves, par la magie des éléments, de la lumière, et qui porte en elle-même de bien curieuses révélations sur notre existence. Le Tulpa étant, au Tibet, une sorte de projection mentale, de pensée qui prend la forme d’une créature, d’un animal, réagissant aux désirs de son « créateur ». On reste donc ici dans une évocation magique de la nature propre à l’esprit de Necrophorus.
Les neuf premiers morceaux de ce CD devaient servir d’illustration à un film suédois, du nom de Tulpa, qui ne fut jamais terminé. Et s’il est fantasmant d’imaginer un film avec l’œuvre de Peter Andersson pour fond sonore, on peut se contenter en se disant qu’il reste la musique, qui, finalement, comme le dark-ambient ou l’industrial-ambient, de façon générale, se suffisent à eux-mêmes, puisque la richesse du son devient images, images qui défilent sur l’écran intérieur de notre esprit, mais aussi prose qui transcende les sons et raconte sa propre histoire.
Tout de suite l’œuvre apparaît comme une sorte de pont entre Raison d’Être, Necrophorus, mais parfois aussi certains passages d’Atomine Elektrine. Apportant l’introspection du premier, la magie du second, et le côté cosmique de « Nebulous », album sorti en 2007 de ce dernier.
Tout commence avec « Tulpa Part I – Theme », lent, triste, fait de synthés qui étirent leur crépuscule sur un horizon bouché. On ne sait quelle langueur, quelle douleur, doit exprimer la musique, ni si les premières images du film sont celles d’une ville à la nuit tombante, celle d’une étendue brumeuse de fin de journée, mais cette impression de tristesse, de doute, voire de déréalisation aussi sont bien présentes. Pourtant, il n’y a rien de plus simple que ces notes.
Après le court interlude du second thème, proche dans l’esprit du premier Necrophorus, on reste dans la même atmosphère vibrante avec « The Meadow Dream », mais avec cette fois une magie plus prononcée. Lent, méditatif, mystérieux, exprimant la magie d’un instant dont le souvenir nous hantera toute notre vie, et, de ce fait, empreint aussi d’une certaine mélancolie. Titre qui porte bien son nom et pourrait illustrer avec réussite, l’étrange et méconnu roman de Marcel Brion : « Le Pré du Grand Songe ».
« Firedance » reprend ce même mélange d’onirisme et de douce mélancolie, s’ornant de lentes pulsations, qui renforcent le pouvoir évocateur des mélodies.
Dans un esprit propre aux musiques de films, le titre suivant est une variation sur le thème principal, toujours aussi porteur de ce curieux mélange de grisaille, de douceur et de nostalgie, d’un crépuscule hivernal.
Avec « Yang-Tul » la musique revêt un côté shamanique, continue cette évocation d’une nature transcendée par les rêves, par la magie des éléments, de la lumière, et qui porte en elle-même de bien curieuses révélations sur notre existence. Le Tulpa étant, au Tibet, une sorte de projection mentale, de pensée qui prend la forme d’une créature, d’un animal, réagissant aux désirs de son « créateur ». On reste donc ici dans une évocation magique de la nature propre à l’esprit de Necrophorus.
Le titre suivant, « Yang-Tul Unveiled » retrouve cet esprit shamanique mais de façon plus marquée, au travers de samples de chants, qui revêtent parfois un côté plus sombre, jusqu’à ce que des synthés lumineux envahissent l’espace, marquant par là l’imminence d’une révélation.
Et justement, le titre suivant « The Forest Revelation » en devient presque hypnotique, transcendantal au travers de ces rythmes, de ces pulsations, bruits, échos, synthés et instruments exotiques. Mais comme inquiétant aussi de part ce mélange de sonorités, de par les échos sourds qui le rythment.
« The Very Last Night » commence par des pulsations cardiaques puis retrouvent l’étrange mélancolie des autres titres, concluant cette œuvre sur une tonalité tout en clair-obscur, à la fois douce et triste, contemplative et mystérieuse, comme devait l’être, en tout cas on peut le supposer, le film Tulpa.
Les six morceaux suivants ont servis de support à différents films scientifiques proposées à l’hôpital ou à l’université de Linköping, en Suède.
On change donc de registre, au moins en apparence, car il y a toujours une sorte de douceur triste dans ces titres qui, au lieu d’illustrer un documentaire scientifique sur les rayons X, comme c’est le cas ici, pourraient bien poursuivre les errances irréelles d’un autre Tulpa au-dessus d’une vallée baignée de lune.
« Virtual Body » reprend le même thème que précédemment mais avec une aura de magie plus prononcée dans les mélodies qui recouvrent un arpège doux et électronique.
Les quatre morceaux suivants, délaissant le thème des rayons X pour celui plus large, et plus ambitieux aussi, de la Science, garde la même puissance d’envoutement. Sorte de voyage mystérieux, presque mystique, au travers des prodiges que la science nous a apporté. L’œuvre de Panzar, projet parallèle à l’industriel bruitiste de Peter Andersson, se chargeant avec « Human Degeneration » de ces erreurs – ou horreurs ? – la balance est donc équilibrée… On pourrait d’ailleurs aussi parler de Stratvm Terror (Genetic Implosion…).
Le titre suivant, « Screening », plutôt anodin, est suivi par « The Scientific Passage », autre morceau d’un calme onirique. Qui rappelle par certains côtés, et justement, les séquences oniriques de la méconnue bande originale de Klaus Schulze pour le film « Next of Kin ».
Et à ce titre, « Science of the Past » revêt justement un côté sinistre, presque angoissant, avec ces va-et-vient de voix, ces synthés tendus ; comme si la science n’était négative qu’au passé. En tout cas c’est peut-être ce que voulaient nous faire croire les instigateurs du projet… Il est vrai qu’elle améliore notre vie de tous les jours - et la détruit un peu plus aussi. Elle sauve des vies - et en achève d’autres. Mais ceci est un autre problème…
Le dernier morceau de ce premier CD, « The Rim » devait servir d’animation à un court film d’animation, mais ne semble pas avoir été retenu au final. Il s’agit là d’un morceau électronique et ambiant, assez simple, agréable, mais il faut bien l’avouer aussi, plutôt anodin, bien que empreint d’une certaine majesté (épique) vers la fin.
Néanmoins, par la seule présence de Tulpa, l’acquisition de ce double CD en vaut la peine. Surtout si l’on ajoute dans la foulée quelques uns des meilleurs morceaux créés pour illustrer les films scientifiques.
Et justement, le titre suivant « The Forest Revelation » en devient presque hypnotique, transcendantal au travers de ces rythmes, de ces pulsations, bruits, échos, synthés et instruments exotiques. Mais comme inquiétant aussi de part ce mélange de sonorités, de par les échos sourds qui le rythment.
« The Very Last Night » commence par des pulsations cardiaques puis retrouvent l’étrange mélancolie des autres titres, concluant cette œuvre sur une tonalité tout en clair-obscur, à la fois douce et triste, contemplative et mystérieuse, comme devait l’être, en tout cas on peut le supposer, le film Tulpa.
Les six morceaux suivants ont servis de support à différents films scientifiques proposées à l’hôpital ou à l’université de Linköping, en Suède.
On change donc de registre, au moins en apparence, car il y a toujours une sorte de douceur triste dans ces titres qui, au lieu d’illustrer un documentaire scientifique sur les rayons X, comme c’est le cas ici, pourraient bien poursuivre les errances irréelles d’un autre Tulpa au-dessus d’une vallée baignée de lune.
« Virtual Body » reprend le même thème que précédemment mais avec une aura de magie plus prononcée dans les mélodies qui recouvrent un arpège doux et électronique.
Les quatre morceaux suivants, délaissant le thème des rayons X pour celui plus large, et plus ambitieux aussi, de la Science, garde la même puissance d’envoutement. Sorte de voyage mystérieux, presque mystique, au travers des prodiges que la science nous a apporté. L’œuvre de Panzar, projet parallèle à l’industriel bruitiste de Peter Andersson, se chargeant avec « Human Degeneration » de ces erreurs – ou horreurs ? – la balance est donc équilibrée… On pourrait d’ailleurs aussi parler de Stratvm Terror (Genetic Implosion…).
Le titre suivant, « Screening », plutôt anodin, est suivi par « The Scientific Passage », autre morceau d’un calme onirique. Qui rappelle par certains côtés, et justement, les séquences oniriques de la méconnue bande originale de Klaus Schulze pour le film « Next of Kin ».
Et à ce titre, « Science of the Past » revêt justement un côté sinistre, presque angoissant, avec ces va-et-vient de voix, ces synthés tendus ; comme si la science n’était négative qu’au passé. En tout cas c’est peut-être ce que voulaient nous faire croire les instigateurs du projet… Il est vrai qu’elle améliore notre vie de tous les jours - et la détruit un peu plus aussi. Elle sauve des vies - et en achève d’autres. Mais ceci est un autre problème…
Le dernier morceau de ce premier CD, « The Rim » devait servir d’animation à un court film d’animation, mais ne semble pas avoir été retenu au final. Il s’agit là d’un morceau électronique et ambiant, assez simple, agréable, mais il faut bien l’avouer aussi, plutôt anodin, bien que empreint d’une certaine majesté (épique) vers la fin.
Néanmoins, par la seule présence de Tulpa, l’acquisition de ce double CD en vaut la peine. Surtout si l’on ajoute dans la foulée quelques uns des meilleurs morceaux créés pour illustrer les films scientifiques.
CD2
Les six premiers titres de ce second CD, sont les illustrations sonores d’une suite de cinq courts films expérimentaux, totalisant 38min, réalisés par Peter Andersson, Lars Bosma, Dan Brännvall et Johannes Klenell, sortis en DVD sous le titre de Natura Fluxus.
Projet audacieux et franchement réussis qui propose sur une musique industrielle et ambiante des vues de lieux désolées, oubliés par le monde : des sous-sols délabrés, des immeubles et autres sites industriels désaffectés, en long travellings inquiétants ou, au contraire, en plan fixe et douloureux de quelques secondes.
Pour ceux qui n’ont pas le DVD, des extraits sont visibles à l’adresse suivante : http://naturafluxus.info/
« Moribund Creation » sert d’introduction et tout commence vraiment avec le long titre de 15min : « Natura Fluxus » qui donne son nom au DVD ainsi qu’au projet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que même sans les images, cela fonctionne franchement bien. Très proche musicalement de Raison d’Être (le sublime : « In Sadness, Silence and Solitude » ou de « The Empty Hollow Unfolds »).
Souffles, grondements souterrains, crépitements, gouttes d’eau tombant dans les profondeurs d’une usine désaffectée, tout est là, ce mélange de sonorités si particulière que Peter Andersson anime avec brio. Car les images s’imposent tout de suite à nous, ces longs cheminements en des lieux glauques, ces couloirs oubliés en des bâtisses venteuses, ces parkings de fin du monde. Et les échos feutrés, les longs souffles métalliques, les bruissements et les grincements anémiés de machines mortes qui évoquent tout un passé industriel douloureux. De longs drones crépitant, mêlés de synthés discrets, sans cesse mouvants, sans cesse renouvelés, donnent à cette œuvre une profondeur douloureuse, une beauté décharnée de vieille carcasse de voiture, et transcendent toutes ces visions de rouille et d’abandon en une odyssée métaphysique. Et il y a d’étonnantes trouées, des passages de lumière, fait de notes éthérées, d’eau qui tombe en des flaques agitées par le spectre d’un soleil hivernal. Du grand Raison d’Être (?) ou disons simplement du grand Peter Andersson…
« Nature Morte » commence de façon tout aussi chtonienne, par de longs drones sinueux, des notes de synthés abyssales, une succession de cliquetis, d’échos sourds qui ponctuent ce morceau au milieu des entremêlements lointains de tôles, qui se froissent, s’entrechoquent dans un arrière plan de vibrations et de sons déformés, de débris qui roulent et s’entrechoquent sans fin…
« Drifting Wall » est un court morceau venteux, plein de remous, de remontées d’eau et d’échos.
« Mandala » rappelle parfois les évocations industrielles d’Insphera (Shape, Insomnia…). On est pris dans une sorte d’écho tourbillonnant, de drone grave fait de cliquetis répétitifs, mouvants, puis un courant plus profond de sonorités remonte à la surface, ne laissant passer que des mouvances industrielles de sons, et des notes de synthés, presque figées, qui émergent enfin de toute cette grisaille tâchée de rouille.
D’un style quelque peu différent « Hej Ralph! » conclut le DVD Natura Fluxus avec sa musique répétitives, ses boucles industrielles, et ses sonorités électroniques feutrées.
« Maskerad » servit d’illustration à une exposition faite à l’université de Linköping, en 2005. Morceau à la fois expérimental et industriel, fait de bourdonnements, de fréquences modulées à l’infini, de sonorités abrasives et parfois décalées.
« Enigma » servait de fond sonore à une version plus ancienne du site de Raison d’Être. Curieusement, je me souviens de quelque chose de plus lugubre, avec des voix ? Mais je dois confondre, et le son de mes enceintes d’ordinateur, à l’époque, devait un peu tout déformer aussi… Toujours est-il que la musique est un simple souffle caverneux, qui va-et-vient, avec plus ou moins d’intensité… Brrrrr….
« The Scientific Passage II » et « Science in Progression II » sont des versions alternatives de celles présentes sur le premier CD, et qui semblent, dans les deux cas, moins forte que l’originale.
« Dawn and Twilight » a servit de support sonore à une exposition d’art dédiée à l’œuvre d’Elinrós Henriksdottir, dont Peter Andersson, au travers de Necrophorus, avait rendu hommage avec son album « Elinrós ». Doux, discret, tout en nuances, ce long titre de plus de 17min ravira les fans d’ambient. On y retrouve des cris d’oiseaux, des grincements feutrés, des battements de cœurs, des vibrations de gongs, des notes planantes de synthés, parfois proche de la simple vibration, et parfois se parant d’une aura extra-européenne.
Et bien entendu dans l’esprit de l’album précité et critiqué ici.
En conclusion : voici un second CD qui vaut son achat d’abord pour les superbes titres tirés de Natura Fluxus, ensuite pour tous les autres morceaux, qui sont d’agréables bonus…
Peter Andersson & Lars Bosma
Natura Fluxus
Yantra Atmopsheres 2005 DVD-R Video 2005/2008
Natura Fluxus
Yantra Atmopsheres 2005 DVD-R Video 2005/2008
1. Natura Fluxus – Peter Andersson/Lars Bosma
2. Nature Morte - Peter Andersson/Lars Bosma
3. Dritfing Wall - Peter Andersson
4. Mandala - Peter Andersson/Dan Brännvall
5. Hej Ralph! - Peter Andersson/Dan Brännvall/Johannes Klenell
+ Still Gallery of photos by Lars Bosma
Des extraits de chacun de ces films sont visibles à l'adresse suivante :
1. Natura Fluxus = sous-sols abandonnés, complexes industriels en ruines, immeubles désaffectés sous la neige, filmés en longs travellings douloureux, en plans fixes et tout aussi douloureux, ce film nous plonge au cœur de l’univers industriel et mélancolique de Raison d’Être. Vraiment réussi !
2. Nature Morte = tout commence par le plan rapproché d’un quai herbeux, puis l’image glisse lentement vers un océan grisâtre avec en arrière-plan des entrepôts, des grues, de grands tas de sable, puis un escalier de métal apparait en contre-plongée, semblant entraîner l’œil vers quelques hauteurs insoupçonnées, insurmontables, où nichent des corbeaux… et l’on revient vers des tas de débris, de déchets, qui sont comme des ossuaires sous un ciel gris……..
3. Dritfing Wall = reflets dansants de lumières sur un vieux mur de cave, de souterrain ; des décharges blafardes vont et viennent éclairant et plongeant dans l’ombre ce lieu dont on ne perçoit qu’une vague structure de métal rectangulaire. Parallèlement, l’image devient flou, se déforme, s’estompe.
4. Mandala = superposition d’images en plan fixe montrant un dallage blanc et noir au-dessus duquel des pierres se déplacent, bougent, sans doute en animation images par images. Puis des mouvements de sable, de poussières, soumis aux aléas du vent, à des disparitions soudaines de grains, de cailloux comme happés par une étrange force d’attraction filmé en images inversées……..
5. Hej Ralph! = ce dernier film est un mélange indescriptible d’images superposées, floues, de vues au microscope de plantes qui s’étirent, grandissent, de gros plans divers en kaléidoscope…
1- Twining Lost Rooms
2- Escaping Time Patterns
2. Nature Morte = tout commence par le plan rapproché d’un quai herbeux, puis l’image glisse lentement vers un océan grisâtre avec en arrière-plan des entrepôts, des grues, de grands tas de sable, puis un escalier de métal apparait en contre-plongée, semblant entraîner l’œil vers quelques hauteurs insoupçonnées, insurmontables, où nichent des corbeaux… et l’on revient vers des tas de débris, de déchets, qui sont comme des ossuaires sous un ciel gris……..
3. Dritfing Wall = reflets dansants de lumières sur un vieux mur de cave, de souterrain ; des décharges blafardes vont et viennent éclairant et plongeant dans l’ombre ce lieu dont on ne perçoit qu’une vague structure de métal rectangulaire. Parallèlement, l’image devient flou, se déforme, s’estompe.
4. Mandala = superposition d’images en plan fixe montrant un dallage blanc et noir au-dessus duquel des pierres se déplacent, bougent, sans doute en animation images par images. Puis des mouvements de sable, de poussières, soumis aux aléas du vent, à des disparitions soudaines de grains, de cailloux comme happés par une étrange force d’attraction filmé en images inversées……..
5. Hej Ralph! = ce dernier film est un mélange indescriptible d’images superposées, floues, de vues au microscope de plantes qui s’étirent, grandissent, de gros plans divers en kaléidoscope…
SCULPTURING TIME FRAGMENT
Midnight Productions, 2010
1- Twining Lost Rooms
2- Escaping Time Patterns
3- Kitschenscape
4- Deep Floating Surface
Alliant le field recordings, l’ambiante, l’industriel, à des éléments empruntés à RAISON D’ÊTRE ou à NECROPHORUS, SCULPTURING TIME FRAGMENT plonge l’esprit dans une suite de longues pièces aux ambiances variées. Et c’est ce mélange de styles, de compositions, qui apporte sa richesse à l’œuvre, dans un domaine ou le field recordings, l’ambiante, utilisés seuls, peuvent parfois devenir lassant.
« Twining Lost Rooms » est un titre intemporelle, calme, qui rappelle les albums d’HAZARD, auxquels PETER ANDERSSON aurait ajouté des vagues de synthés, des sons plus industriels qui s’agitent ici et là, entre deux passages calmes et rêveurs.
Il y a d’abord une foule de craquements, de souffles, de cliquetis, de bruissements, qui, alliés à la subtilité des synthés, réussissent à créer une atmosphère de fragile beauté, sorte de levé de soleil brumeux dans un coin isolé de campagne, au-dessus d’une voie ferrée traversant une gare désaffectée, où la nature reprendrait lentement ses droits. On retrouve ici toute la sensibilité, toute la richesse émotionnelle de RAISON D’ÊTRE ou de NECROPHORUS.
« Escaping Time Patterns » est plus sombre, longue effervescence industrielle de sons, qui s’élèvent lentement, dans un souffle imbriqué de sonorités à demi noyées, à demi éteintes, qui rappellent, de loin en loin, et en plus discrets aussi, certaines des splendides expérimentations sonores d’OLHON.
Après le court interlude de « Kitschenscape », qui pourrait presque faire partie d’un album de GRISMANNEN, le field recordings inquiétant, presque glauque, de « Deep Floating Surface » remonte de profondeurs insoupçonnées, distillant ses atmosphères troubles d’eau stagnante, de quais pourrissants battus par des eaux saumâtres et ténébreuses. On songe ici aussi à OLHON, à KRAKEN, voire peut-être CAMANECROSZCOPE, ou, bien entendu, au plus glacial DRIFT IN MOTION de NECROPHORUS ; et lorsque le morceau gagne en puissance, que l’on sort enfin la tête de l’eau, un instant seulement, c’est pour errer, seul, en des lieux hostiles, déserts, où la noirceur mouvante des profondeurs nous semble encore préférable.
On l’aura donc compris : riche, varié, tour à tour ambiant ou industriel, calme ou inquiétant, SCULPTURING TIME FRAGMENT est une nouvelle réussite dans la carrière de PETER ANDERSSON…
Music for Film and Exhibition II
Old Europa Café, 2010
1- Agnus Dei
2- Sarkophagos
3- Piano Movements 1 – 8
4- The Last Journey
5- Inside The Heat
6- In Suspense
Second album dédié aux musiques de films et autres illustrations sonores d’expositions, Music for Film and Exhibition II est essentiellement voué à une exposition suédoise illustrant la Guerre Froide, au musée de l’Air Force suédoise de Linköping.
On commence cette évocation avec un morceau lent, méditatif et triste, au néo-classicisme discret et ambiant, et, bien entendu vu le titre, « Agnus Dei », empreint de ces voix religieuses comme seul PETER ANDERSSON sait les utiliser. Le morceau se termine dans une brume ambiante, grise et hantée par des voix lointaines.
Le second morceau, « Sarkophagos », est beaucoup plus sournois, plus discret, parfaite illustration de cette Guerre Froide dont on perçoit, derrière le calme apparent du titre, toutes les tensions, les angoisses sous-jacentes.
Puis viennent les 8 mouvements de « Piano Movements ». Assez inhabituelle dans l’œuvre de PETER ANDERSSON, mais franchement réussie, l’utilisation du piano qui se déploie tout au long des six premiers mouvements. Minimalistes, mais terriblement nostalgiques et plein de sentiments contradictoires, oscillant de la tristesse à une forme de beauté presque douloureuse. Les ambiances évoluent entre certaines B.O., comme Rachel Portman (The Human Stain), et certains morceaux de pianos de Christopher Young. D’ailleurs, 8 thèmes pour un même film, la plupart des bandes originales n’ont pas cette richesse… On songe aussi à CAUL, au travers de POUSTINIA, mais en une version empreinte de magie et de douceur. Plus lointainement à William Basinski ou Tor Lundvall.
On quitte l’univers du piano pour les deux derniers mouvements, qui rappellent l’atmosphère du film avorté TULPA, dont PETER ANDERSSON nous avait proposé les titres sur la première version de Music for Film and Exhibition. Musique intemporelle et triste, pleine de douceur et de mystères, que l’on retrouve ici aussi.
On retrouve le même fond ambiant avec « The Last Journey » mais agrémenté d’éléments électroniques, d’arpèges doux et rêveurs.
« Inside the Heat » débute là où « Sarkophagos » s’arrêtait ; ambiance menaçante et rampante, pleine d’angoisses larvées. Le dernier titre est plus anodin, et conclu sur ces bruits d’horloge et autres battements de cœur, cette seconde version des plus réussie de Music for Film and Exhibition.
Catapult (2011)
1- Epoch 1 (The Obsolete
Age)
2- Epoch 2 (The
Interlinking Age)
3- Epoch 3 (The Modern
Age)
Tulpa (2000)
4- Yang-Tul (Early Sketch)
5- Yang-Tul Unveiled
(Early Sketch)
6- Firedance (Early Sketch)
Sickness Report (2012)
7- Sickness Report
Laboratory (2012)
8- Laboratory
The Drakel & Viggo Workshop
(2012)
9- Starlight
10- The Nonflying
Machine
11- Over
The Sea
Survive (2013)
12- Crisis Hits Home
13- Behind Enemy Lines
14- Lost
In The Woods
Si jusqu’à présent les deux
premiers volets de la série des Music
for Film and Exhibition parvenaient sans problème, de part la qualité et la
richesse de la plupart de leurs titres, à se passer des visuels, des films, et
autres expositions pour lesquels, - rappelons-le – ces morceaux avaient été
créé à l’origine, il n’en est malheureusement pas de même pour ce troisième
volet de la série. Encore que, au risque de sembler pessimiste, même avec les visuels, comme pour la première
série "CATAPULT",
l’image n’apporte pas grand-chose à une série de trois titres plutôt
quelconques. (http://video.raison-detre.info/). Admettons quand même qu'à la première vision, la musique semble moins fade, mais de là, pourtant, à l'écouter
sans les images et en faire un CD, c’est un pas qu’il ne me semblait pas
indispensable de franchir… Difficile de comprendre la politique de WROTYCZ
et mais aussi de PETER ANDERSSON sur
ce coup-là.
Ce constat, malheureusement, peut
être fait avec la quasi-totalité des titres de l’album.
Un peu meilleur quand même, et de
loin, mais sentant le fond de tiroir, les trois morceaux tirés du film TULPA, dont l’essentiel des morceaux
figurait déjà sur la première version
des Music for Film and Exhibition.
On retrouve ici les mêmes fonds sonores faits de mantras/chants
tibétains/shamaniques. Plutôt efficace, surtout la fin de Yang-Tul Unveiled (Early
Sketch) qui rappelle avec bonheur les premiers albums de RAISON D’ÊTRE ou de NECROPHORUS, voire certains morceaux d'ATRIUM CARCERI, notamment sur VOID. Firedance (Early
Sketch) reste lui un jolie, mais court, morceau ambiant.
Sans
connaître les visuels, Sickness Report
ressemble un peu à la bande-son d’un malade à l’hôpital, entre coma et arrêt
cardiaque à répétition, et qui ne percevrait, par bribes, que ses battements de cœur, son souffle rauque, et de lointaines discussions sur son état de
santé déplorable. Tout cela reste, malheureusement encore, d’un intérêt très limité. Idem
pour Laboratory qui fonctionne plus ou
moins sur le même registre.
Il faut
attendre la relative magie de The
Drakel & Viggo Workshop, notamment avec Starlight dans lequel on retrouve un peu
du mystère, de la lumière propre aux œuvres de THOM BRENNAN, fait de
forêts baignant dans un énigmatique clair-obscur, de labyrinthes vus au
crépuscule et hantés par quelque créature fantastique. On sent bien la vieille
machine poussive qui ne décollera jamais dans The Nonflying Machine, pour un titre, lui aussi très anecdotique.
Souffles, ressac d’une marée, d’un océan que l’on sent nocturne pour Over The Sea.
La
dernière demi heure n’est qu’une série d’ambiances faites de bruitages,
raclements, écoulement d’eau, et autres bruits ménagers, sur fond de vent qui
souffle dans la cheminée, de tempête qui fait rage à l’extérieur (Crisis Hits Home). C’est long, et même
si l’on sent que les images, ou l’exposition pour lesquels étaient faits ces
titres, devai(en)t avoir quelque chose de sombre, de sinistre (Survive !…), les titres
n’en restent pas moins ennuyeux.
Bon, çà a du mal à sortir mais il faut bien le dire quand même : décevant.
Projets parallèles de Peter Andersson :
Atomine Elektrine
Bocksholm
Cataclyst
D:Combe (pré-Raison d’Être)
Grismannen
Necrophorus
Panzar
Raison d'Être
Stratvm Terror
Svasti-Ayanam
11 commentaires:
Merci pour toutes ces infos sur Peter "Raison d'Être" Andersson. A quand de nouveaux articles ?
Merci d'avoir pris le temps de lire ce message, Black Host. Ecrire de nouveaux messages demande du temps - et il n'y a quasiment aucun retour. Je me demande même parfois si quelqu'un a une fois vraiment pris le temps d'en lire un... Peut-être n'en valent-ils pas la peine après tout ? Il y a tant de blogs inutils - sinon pour leurs auteurs...
Toutefois, d'autres messages devraient bientôt voir le jour...
il y a du passage, des lectures
et bien du plaisir, merci ;)
d^_^b
il y a du passage, des lectures
et bien du plaisir, merci ;)
d^_^b
il y a du passage, des lectures
et bien du plaisir, merci ;)
d^_^b
3 fois merci...
Toujours aussi intéressant ce blog.
A bientôt :)
Un grand merci Nicolas...
Au fait, peut-on espérer un nouvel album bientôt ?
Oui pour bientôt même si j'ai changé de nick-name depuis quelques temps.
ps: es tu sur facebook?
Ben non, je ne suis pas sur facebook...
Je peux te passer un mail si tu veux rester en contact pour des news, etc. Dans tous les cas n'hésites pas à laisser un message pour tout nouvel album...
Pertinent!
Atheus
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